L'avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, affirme que l'enquête sur la possible collusion entre la Russie et l'équipe de campagne de Trump pourrait être close le 1er septembre, ont rapporté dimanche plusieurs médias américains.
A condition que Trump soit interrogé en juillet. L'ancien maire de New York a déclaré que l'équipe du procureur spécial Robert Mueller prévoit de mettre fin à l'enquête à cette date et il avait fait connaître cette échéance il y a environ deux semaines, a rapporté le New York Times. La chaîne de télévision Fox News a cité l'avocat disant que le procureur Mueller a indiqué à l'équipe juridique de Donald Trump que l'enquête pourrait être terminée d'ici le 1er septembre, bien que ce délai soit subordonné à la condition que le procureur spécial interroge le président à la mi-juillet.
Ne pas affecter les élections de mi-mandat. Rudy Giuliani a souhaité que l'enquête soit terminée avant les élections de mi-mandat du Congrès en novembre, afin que cela n'affecte pas les chances des républicains, a rapporté Fox News. "Vous ne voulez pas d'une répétition des élections de 2016 avec la publication de rapports contraires où finalement on ne sait pas dans quelle mesure cela affecte une élection", a déclaré Rudy Giuliani au Times.
Des grandes questions sans réponse ? L'ancien directeur du FBI James Comey, congédié par Trump l'année dernière, avait annoncé que le FBI rouvrirait une enquête sur l'utilisation abusive d'e-mails privés d'Hillary Clinton 11 jours avant le vote présidentiel de 2016, des fuites qui pourraient lui avoir coûté l'élection. Donald Trump, qui a décrit à plusieurs reprises l'enquête comme une "chasse aux sorcières", la considère comme une tache sur sa présidence et veut en voir la fin au plus vite.
Son ancien président de campagne, Paul Manafort, son premier conseiller en matière de sécurité nationale, Michael Flynn, et plusieurs assistants de campagne ont tous été pris dans la tourmente de cette enquête du procureur spécial, soit plaidant coupable, soit concluant un accord ou défendant l'affaire devant les tribunaux. Mais un an après le début de l'enquête, les grandes questions restent sans réponse : la campagne de Trump s'est-elle alliée au Kremlin pour fausser les élections de 2016 ? Que savait le président et quand l'a-t-il su ? A-t-il fait obstruction à la justice ? Un président en exercice peut-il être inculpé ?