États-Unis : Trump accuse Obama d'avoir "créé" l'organisation État islamique

Donald Trump a encore tenu des propos polémiques, mercredi soir, lors d'un meeting. © DARREN HAUCK / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à

Le candidat républicain à la Maison-Blanche a aussi accusé mercredi sa rivale démocrate Hillary Clinton d'être "la co-fondatrice" de ce groupe djihadiste.

Donald Trump a accusé mercredi soir le président américain Barack Obama d'avoir "créé" l'organisation État islamique (EI) et sa rivale démocrate à la présidentielle Hillary Clinton d'avoir "co-créé" ce groupe djihadiste.

"Cette tordue d'Hillary Clinton". Lors d'un meeting à Fort Lauderdale, en Floride, le milliardaire a d'abord accusé Barack Obama d'avoir semé le "chaos" au Moyen-Orient, puis estimé que l'EI faisait "honneur au président Obama". "Il (M. Obama) est le fondateur de l'EI", s'est-il exclamé devant une foule de sympathisants. "Il est le fondateur de l'EI, d'accord ? C'est lui le fondateur ! Il a créé l'EI", a-t-il répété, avant de s'en prendre à sa rivale démocrate à la présidentielle de novembre. "Je dirais que la co-fondatrice est cette tordue d'Hillary Clinton", l'ancienne secrétaire d'État, a encore lancé le candidat républicain.

Recours aux armes. Le magnat de l'immobilier avait, dans la journée, essuyé une pluie de critiques pour son dérapage précédent sur le recours aux armes . En Caroline du Nord, il avait prévenu ses partisans lors de ce meeting que si Hillary Clinton était élue présidente, elle pourrait nommer les prochains juges à la Cour suprême dans le but, selon lui, d'abolir le deuxième amendement de la Constitution, qui concerne le droit de posséder des armes. Puis il a déclaré : "Si elle a la possibilité de choisir ses juges, il n'y a rien que vous puissiez faire, les amis. Quoique les gens (qui soutiennent le) deuxième amendement… Peut-être que si, je ne sais pas…". Cette déclaration constitue une incitation à la violence selon de nombreux éditorialistes et Hillary Clinton a jugé que Donald Trump avait "dépassé les bornes".