Les températures moyennes aux États-Unis ont augmenté vite et de manière spectaculaire, les dernières décennies étant les plus chaudes depuis 1.500 ans. C'est en tout cas les conclusions d'un rapport préliminaire du gouvernement fédéral, publié mardi par le New York Times.
Un rapport qui contredit Trump. "Les Américains ressentent dès à présent les effets du changement climatique", souligne ce rapport rédigé par treize agences mais qui n'a pas été rendu public ni approuvé par l'administration du président Donald Trump. Ce document "contredit directement les affirmations du président Trump et des membres de son cabinet selon lesquels la contribution humaine au changement climatique n'est pas avérée et la possibilité de prévoir ses effets est limitée", selon le journal.
Possibilité de réintégrer le processus après négociation. Ce projet de rapport, qui fait partie de l'évaluation nationale sur le climat aux États-Unis, est fait tous les quatre ans. Il a été signé par l'académie nationale des sciences. Les États-Unis ont confirmé vendredi par écrit aux Nations unies leur intention de se retirer de l'accord de Paris sur le climat. Ils ont cependant affirmé qu'ils continueraient à participer aux négociations internationales, a annoncé vendredi le département d'État américain.
Fidèle à sa promesse électorale, Donald Trump avait annoncé le 1er juin le retrait des États-Unis de cet accord visant à limiter le réchauffement climatique, signé en décembre 2015 par 195 pays dans la capitale française. Il avait jugé le texte néfaste pour l'économie américaine, sans toutefois exclure de réintégrer le processus après renégociation, voire de conclure un "nouvel accord qui protège" les États-Unis.