La Corée du Sud et les États-Unis ont entamé lundi des exercices navals d'une durée d'une semaine dans les eaux de la péninsule coréenne, sur fond de maintien des tensions liées au programme balistique et nucléaire de la Corée du Nord.
Des exercices perçus comme "une répétition de guerre". Environ 40 navires des deux pays, dont le porte-avion américain à propulsion nucléaire USS Ronald Reagan, prendront part jusqu'à vendredi aux exercices conjoints à l'ouest et à l'est de la péninsule, a annoncé lundi le ministère sud-coréen de la Défense. La Corée du Nord qualifie ces exercices conjoints de "répétitions de guerre".
Dimanche, le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, a assuré que Donald Trump lui avait demandé de poursuivre les efforts diplomatiques en vue de calmer les tensions avec la Corée du Nord. "Ces efforts diplomatiques continueront jusqu'à ce que la première bombe soit lâchée", a-t-il déclaré.
Un nouveau tir en préparation ? Les tensions dans la péninsule coréenne ont été attisées récemment par une série d'essais de missiles balistiques menés par le régime, ainsi qu'un sixième essai nucléaire d'une puissance sans précédent, le 3 septembre, et renforcées par une guerre des mots entre le président américain et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un.
Selon un député russe de retour d'un voyage à Pyongyang ce mois-ci, le régime prépare un essai de missile de longue portée capable d'atteindre la côte ouest des États-Unis. Les responsables sud-coréens estiment que la prochaine provocation de la Corée du Nord pourrait coïncider avec l'ouverture de 19ème Congrès du Parti communiste chinois, mercredi.