Au Festival de Cannes, l'acteur et producteur américain a présenté un documentaire proposant des solutions pour lutter contre le dérèglement climatique.
Une parole optimiste dans le débat sur le changement climatique : dans Ice on Fire, Leonardo DiCaprio, qui produit et prête sa voix à ce documentaire présenté à Cannes, propose des solutions pour réduire l'empreinte carbone de l'homme.
L'exemple du varech
Le film envisage une issue à la crise climatique à travers la mise en oeuvre de moyens "très concrets", résume la réalisatrice américaine Leila Conners, qui avait déjà travaillé avec l'acteur pour La onzième heure, le dernier virage, traitant aussi du climat.
Prenez le varech, ces grandes algues que l'on trouve le long des côtes maritimes. Non seulement elles absorbent cinq fois plus de carbone que les plantes qui poussent en surface, mais elles sont aussi parmi celles qui poussent le plus vite au monde. Or "si vous fournissez un régime alimentaire à base d'algues aux bovins, vous obtenez une réduction de 90% de la production de méthane", assure dans le documentaire Ben Smith, producteur de varech, l'un des entrepreneurs interrogés dans le film.
Des avancées scientifiques à mettre en oeuvre sans tarder
Nouveaux combustibles, techniques innovantes pour expulser le dioxyde de carbone... Le documentaire s'arrête sur les avancées scientifiques à mettre en oeuvre sans tarder. "Le changement climatique peut être inversé si nous agissons maintenant", assure DiCaprio dans le film.
"Ce n'est pas un problème lointain. Les résultats seront visibles dans le courant de notre vie", poursuit Leila Conners. "C'est un problème humain, moral. Nous sommes en train de tuer les générations futures par notre inaction et notre incapacité absolue à en débattre correctement".