Après trois jours d'alerte rouge, Pékin était sous un ciel bleu jeudi. Les mesures de restriction ont été levées.
L'"alerte rouge" à la pollution atmosphérique déclarée pour la première fois à Pékin en début de semaine a pris fin jeudi, alors qu'un ciel bleu et ensoleillé remplaçait, provisoirement du moins, l'épais brouillard polluant des derniers jours.
Fin des mesures de restriction. Les autorités de la capitale avaient proclamé lundi l'alerte maximale à la pollution pour trois jours, entraînant des mesures drastiques de restriction de la circulation, d'interruption des chantiers et de fermeture des écoles et de milliers d'entreprises. Ces mesures ont pris fin jeudi en milieu de journée, a indiqué le Bureau de protection environnementale de la municipalité, dans une déclaration sur son compte officiel de microblogs.
Comme une odeur de charbon. Alors que la conférence sur le climat (COP21) battait son plein à Paris, la métropole chinoise a connu coup sur coup en dix jours deux épisodes d'"airpocalyspe" qui l'ont noyée dans un dense brouillard blanchâtre imprégné d'une âcre odeur de charbon.
A l'origine de décès prématurés. La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), particulièrement dangereuses pour la santé et cause de décès prématurés, avait dépassé la semaine dernière à Pékin 600 microgrammes par mètre cube, selon les niveaux de référence mesurés par l'ambassade américaine. Soit très au-delà du plafond maximal de 25 microgrammes/m3 seulement, recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour une exposition de vingt-quatre heures.