Les crimes de haine ont augmenté de plus de 20% l'année dernière dans neuf métropoles des États-Unis, dans le contexte de la campagne électorale et d'une plus grande propension des victimes à porter plainte.
Des crimes de haine en hausse en 2016 et au début de 2017.Cette tendance s'est prolongée jusqu'en 2017, avec une série d'alertes à la bombe et de profanations dans des synagogues et des cimetières juifs, estime Brian Levin, qui dirige un centre consacré à l'étude de l'extrémisme et de la haine à l'université de California State, à San Bernardino.
Les nouvelles données collectées par le centre auprès des services de police indiquent que la tendance à la baisse de cette criminalité au cours des années précédentes s'est inversée en 2016 sur un échantillon de neuf villes américaines.
New York, ville la plus touchée.New York comptabilisait ainsi en 2016 le plus grand nombre de crimes de haines (380), en hausse de 24% par rapport à 2015, tandis que Washington, la capitale, a vu la plus forte hausse d'incidents (107, en hausse de 62%).
Au total, 1.037 incidents haineux ont été signalés l'année dernière, un chiffre en hausse de 23,3% par rapport à 2015 dans les neuf métropoles étudiées: New York, Washington, Chicago, Long Beach (Californie), Cincinnati, Seattle, le comté de Montgomery dans le Maryland et Columbus, dans l'Ohio.