La fusillade qui a ensanglanté Munich est l'oeuvre d'un forcené souffrant de problèmes psychologiques, sans lien avec le djihadisme. "Nous partons du principe qu'il s'agit dans cette affaire d'un acte classique d'un forcené" qui a agit manifestement sans motivation politique, a déclaré samedi à la presse le procureur de Munich Thomas Steinkraus-Koch, au lendemain de la tuerie. "Il n'y a pas d'autres raisons" à cet acte qui a fait 9 morts et 16 blessés, a-t-il ajouté.
"Il s'agit ici d'une maladie, d'une forme de dépression". "Nous avons trouvé des éléments montrant qu'il se préoccupait des questions liés aux forcenés" auteurs de tueries, notamment des livres et des articles de journaux, a précisé le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä. "Il n'y a absolument aucun lien avec (le groupe) Etat islamique", a-t-il déclaré. Fils d'un chauffeur de taxi et né en Allemagne, le jeune homme souffrait "d'une forme de dépression", a souligné le procureur. "Il s'agit ici d'une maladie, d'une forme de dépression", a-t-il dit invitant dans le même temps à se montrer prudent sur les informations selon lesquelles il aurait suivi un traitement psychiatrique.
"Le lien est évident". Les enquêteurs ont aussi établi un lien "évident" entre la fusillade et le tueur norvégien Anders Behring Breivik. "Le lien est évident", a dit M. Andrä, en soulignant que la fusillade était intervenue 5 ans jour pour jour après le massacre de 77 personnes par l'extrémiste de droite Breivik.