Le sommet du G7 qui s’ouvre ce samedi à Biarritz, s’annonce tendu avec des dirigeants aux antipodes sur les grands enjeux du monde et des forces de l’ordre sur les dents face aux "anti" et aux risques de débordement. Emmanuel Macron voulait s’exprimer devant les Français "juste avant l'ouverture du sommet" pour "expliquer ses enjeux et les objectifs recherchés pour la vie concrète des Français", fait savoir l’Elysée.
Dans son allocution, le président de la République a appelé les manifestants anti-G7 "au calme et à la concorde", en affirmant que les grands défis, dont celui du climat, devaient être relevés "ensemble". "Les grands défis qui sont les nôtres", comme celui du climat, de la lutte contre les inégalités ou l'insécurité, "nous ne les résoudrons qu'en agissant ensemble", a-t-il ajouté.
Plusieurs milliers de personnes défilaient pacifiquement, samedi, d'Hendaye à la ville frontière espagnole d'Irun.
"Les tensions commerciales sont mauvaises pour tout le monde"
Emmanuel Macron a souhaité "convaincre (nos) partenaires que les tensions commerciales sont mauvaises pour tout le monde", a-t-il déclaré dans son allocution. Outre la guerre commerciale entre Etats-Unis et Chine, le président américain Donald Trump fait planer la menace d'un conflit avec la France et l'Europe, en menaçant de taxer les vins français en rétorsion à la taxation des géants américains du numérique, ce à quoi l'UE riposterait.
Le président du Conseil européen Donald Tusk a jugé samedi peu probable une ratification de l'accord commercial conclu entre l'Union européenne et le Mercosur si l'Amazonie continue de brûler.