Une vingtaine de leaders de l'opposition et de la société civile gabonaise, retenus depuis jeudi au quartier général de l'opposant Jean Ping à Libreville, "peuvent rentrer" chez eux, a annoncé vendredi le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze, de passage à Paris.
"On va sortir". "Le représentant des Nations unies à Libreville, à la demande du président Ali Bongo, s'est rendu au QG de l'opposant Jean Ping pour dire aux personnes qui y étaient bloquées qu'elles peuvent rentrer chez elles", a-t-il déclaré. "On va sortir", a confirmé par téléphone l'une des personnes retenues, Paul-Marie Gondjout.
Soutien du gouvernement français. Quelques minutes avant cette annonce, la France avait demandé aux autorités gabonaises de rendre "leur liberté de mouvement" aux responsables séquestrés. "La situation actuelle des responsables de l'opposition (...) présente un risque humanitaire. Nous demandons aux autorités gabonaises d'y remédier, de manière urgente, en rendant la liberté de leur mouvement aux personnes concernées. Ce geste contribuerait par ailleurs à l'apaisement", avait déclaré le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault dans un communiqué.