Grammys : indignation du fils de Donald Trump et de l'ambassadrice à l'ONU

Donald Trump Jr a défendu son père, égratigné dimanche lors de la cérémonie des Grammy Awards. © Jewel SAMAD / AFP
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avec AFP , modifié à

Le fils du président américain et l'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies n'ont pas apprécié la séquence politique lors des Grammy Awards. 

Le tour très politique pris dimanche soir par la cérémonie des Grammy Awards  a suscité une salve de messages indignés de la part du fils du président Donald Trump et de l'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley.

La séquence polémique. Le présentateur de la retransmission, James Corden, a fait lire à des chanteurs mais aussi à Hillary Clinton des passages du livre polémique Fire and Fury : Inside the Trump White House (Le feu et la fureur : Trump à la Maison-Blanche), qui brosse un tableau apocalyptique de la première année de l'administration Trump. Dans ce livre publié début janvier, le journaliste Michael Wolff présente le président comme mal informé, intellectuellement limité et instable.

La réplique du fils de Trump. Donald Trump Jr, fils du président, a rétorqué sur Twitter : "Lire un extrait d'un livre de #fakenews aux Grammys semble fournir une grande consolation pour avoir perdu la présidence".

Selon lui, plus Hillary Clinton  apparaît à la télévision, "plus le peuple américain réalise combien c'est formidable d'avoir en poste @realDonaldTrump".

"Ne gâchez pas la bonne musique avec des bêtises ordurières". L'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Nikki Haley, n'a pas évoqué Hillary Clinton mais a estimé que les musiciens avaient fait une fausse note. "J'ai toujours aimé la cérémonie des Grammys mais voir des artistes lire le lire Le Feu et la Fureur m'a tuée", a-t-elle écrit sur Twitter. "Ne gâchez pas la bonne musique avec des bêtises ordurières. Certains d'entre nous aiment la musique sans que la politique y soit mêlée." La semaine dernière, Nikki Haley avait démenti les rumeurs nées d'une interview donnée par Michael Wolff, selon lesquelles elle aurait une liaison avec le président.