"La porte reste ouverte aux discussions". Au sortir de sa réunion avec François Hollande, lundi soir, Angela Merkel s'est voulue ouverte, bien que les conditions pour de nouvelles "négociations" avec la Grèce ne soient "pas réunies". Pour Andreas Schwab, député européen de la CDU proche de la chancelière allemande, invité mardi matin d'Europe 1, "les Grecs ont voulu faire un choix contre les propositions européennes".
"Tout le monde est fâché en Allemagne". Est-ce à dire que les Allemands préféreraient que la Grèce quitte la zone euro ? "Tout le monde est fâché en Allemagne, on l'a vu avec l'intervention très dure du ministre socialiste de l'économie Sigmar Gabriel. C'est vrai qu'en Allemagne, la colère est grande. Mais on veut éviter tout risque pour la zone euro. C'est pour cette raison que l'on va discuter d'une solution."
"Cela va prendre encore beaucoup de temps". Une solution qui pourrait être trouvée mardi soir, lors de la réunion de l'Eurogroupe. Mais Andreas Schwab en doute très fortement : "non, cela va prendre encore beaucoup de temps. Tsipras va faire une proposition ce soir, et on devra la négocier.