Bruxelles à confirmé mercredi l'octroi en urgence d'une aide de 300.000 millions d'euros à la Grèce. Le pays, asphyxié par l'arrivée de familles fuyant les pays en guerre, manque de tout. Surtout, 100.000 migrants pourraient très prochainement être bloqués dans le pays en raison de la fermeture des frontières alentours.
Peu d'espoir d'aller plus loin. Dans le centre d'Athènes, une place s'est transformée en camp de réfugiés improvisé. Des femmes et des enfants y arrivent directement du port du Pirée, en attendant de prendre un bus. Les tickets pour ces bus sont cependant de plus en plus rares et se vendent au compte goutte. Pour les réfugiés, il n'y a presque plus d'espoir d'aller plus loin.
Tout le monde est désespéré. Face à cette situation, deux migrants ont tenté, il y a une semaine de mettre fin à leur jour. Un réfugié afghan témoigne de la scène : "au milieu du square, à côté de la statue ils ont essayé de se prendre à un arbre. Tout le monde ici est désespéré". "On vient vous voir et on vous dit : 'la frontière ne rouvrira plus jamais'. Que peut-on faire ?Attendre ? Dormir dans la rue ? Ne pas pouvoir prendre de douche pendant plusieurs jours, ce n'est pas une vie", se désole, désemparé, ce même réfugié.
Appel à l'aide. De leur côté, les Grecs veulent faire passer un message et en appellent aux autres pays européen. "Je voudrais dire aux Français et aux autres européens de prendre de leur part, d'accepter aussi les réfugiés dans vos pays où il y a plus de personnes riches qu'ici. Il faut que les riches apprennent à donner et pas seulement à prendre", s'emporte un retraité en distribuant des croissants aux migrants. Si l'aide de l'Europe est bienvenue, elle fait néanmoins craindre à certains que les fonds débloqués soient synonymes d'installation de cette crise.