Les députés grecs ont adopté jeudi soir des réformes, une baisse des pensions de retraite et des hausses d'impôts réclamées par les créanciers internationaux d'Athènes pour conclure un examen de suivi des réformes prévues par le plan d'aide et pour obtenir le déblocage d'une nouvelle tranche.
Le gouvernement grec dominé par Syriza (gauche radicale, anti-austérité) espère que l'adoption de ces mesures, quatre jours avant une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, convaincra les créanciers qu'Athènes peut obtenir une tranche de 7,5 milliards d'euros d'aide et un nouvel allègement de sa dette.
Des échauffourées avant l'adoption. En début de soirée, des milliers de manifestants s'étaient rassemblés aux abords du parlement avec des banderoles frappées des mots "Non aux plans d'aide ! Non à l'austérité !". Des échauffourées se sont produites entre les policiers et de petits groupes d'individus cagoulés qui lançaient des cocktails Molotov. La police a tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser.