Alexis Tsipras va demander mercredi un sommet de l'Union européenne (UE) sur les négociations avec les créanciers, selon une source gouvernementale.
Le Premier ministre grec appellera mercredi le président du conseil européen Donald Tusk pour demander ce sommet extraordinaire. L'objectif ? Faciliter les négociations avec les créanciers, UE et FMI, visant à la conclusion d'une première revue du programme grec. Cette décision intervient quelques heures après l'annonce du report d'une réunion extraordinaire des ministres des Finances de la zone euro prévue initialement pour jeudi.
Exigences du FMI. Les négociations entre Athènes et le quartet, qui ont repris lundi à Athènes, achoppent, selon le gouvernement grec, sur "la persistance du FMI qui demande l'adoption des mesures supplémentaires d'économie". Le FMI réclame ces mesures car il juge que le pays ne parviendrait pas à atteindre l'objectif d'un excédent budgétaire équivalant à 3,5% du PIB à l'horizon 2018 avant paiement des intérêts de la dette.
En attente d'un nouveau prêt. La Grèce "a déjà réalisé des économies de 2,8 milliards d'euros" et s'engage "à adopter de mesures de 2,6 milliards d'euros d'ici 2018", comme prévoit l'accord signé en été 2015 avec les créanciers lors de l'octroi d'un nouveau prêt au pays de 86 milliards d'euros, a indiqué une source gouvernementale grecque.