Un groupe "révolutionnaire" grec a revendiqué lundi l'attentat à la grenade commis le 10 novembre contre l'ambassade de France à Athènes, qui avait légèrement blessé le policier grec en faction.
La France "en première ligne dans la guerre capitaliste". La police a indiqué lundi soir étudier l'authenticité de cette revendication, publiée sur le site alternatif Indymédia. Le texte est signé du groupe Organisation d'autodéfense révolutionnaire, apparu en juillet 2014 en revendiquant alors des tirs contre l'ambassade du Mexique à Athènes. Il affirme avoir voulu frapper un État "en première ligne dans la guerre capitaliste".
Le texte de la revendication mentionne notamment la mort d'un militant écologiste, Rémi Fraisse, lors d'une intervention de gendarmes en octobre 2014 dans le sud-ouest de la France, l'évacuation récente du campement de migrants de Calais, et la poursuite de l'emprisonnement du militant libanais Georges Ibrahim Abdallah, qui purge depuis 1987 une peine de détention à perpétuité en France pour complicité d'assassinats.
Deux inconnus à moto. L'attaque contre l'ambassade de France à Athènes avait été perpétrée jeudi dernier à l'aube par deux inconnus circulant à moto, qui avaient jeté une grenade devant son portail principal. L'explosion de la grenade a légèrement blessé aux jambes le policier de faction, n'infligeant que des dégâts mineurs au portail et à la guérite de garde.