Le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé jeudi "particulièrement important" de fournir "rapidement" à l'Ukraine les munitions dont elle a besoin pour repousser l'invasion russe. "Avec nos partenaires européens, nous allons ensemble décider de nouvelles mesures pour assurer un approvisionnement meilleur et continu" en munitions, lors du sommet européen de la semaine prochaine, a-t-il déclaré lors d'un discours devant les députés du Bundestag. Et l'Allemagne "est prête à ouvrir (ses) projets d'approvisionnement à d'autres Etats membres" de l'UE, a-t-il ajouté.
Les principales informations :
- Le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé jeudi "particulièrement important" de fournir "rapidement" à l'Ukraine les munitions dont elle a besoin pour repousser l'invasion russe
- L'armée ukrainienne ne cesse notamment d'alerter sur son manque d'obus de 155 mm pour les canons qu'elle utilise pour repousser l'envahisseur
- Le commissaire européen à l'Industrie Thierry Breton a récemment déclaré que l'Europe allait faire en sorte d'augmenter sa production de munitions
"Il faut aller très vite"
La première économie européenne va "poursuivre son soutien politique, financier, humanitaire et militaire de l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire", a-t-il aussi réaffirmé. Kiev réclame depuis des semaines davantage de munitions pour se défendre contre les troupes russes alors que la guerre s'enlise dans l'est du pays à Bakhmout, théâtre d'intenses combats.
L'armée ukrainienne ne cesse notamment d'alerter sur son manque d'obus de 155 mm pour les canons qu'elle utilise pour repousser l'envahisseur. Le commissaire européen à l'Industrie Thierry Breton a récemment déclaré que l'Europe allait faire en sorte d'augmenter sa production de munitions à destination de l'Ukraine, fabriquées par "quinze industriels de onze pays de l'Union".
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"Il faut aller très vite, la guerre en Ukraine, voulue par Vladimir Poutine, tragique, se traduit maintenant par une guerre de tranchée, de face-à-face, et c'est évidemment à qui envoie le plus de munitions, d'un côté ou de l'autre" a-t-il estimé sur la radio RMC lundi.