L'hiver approche en Ukraine. Les températures, négatives, mettent à mal les troupes russes et ukrainiennes sur le terrain. La Russie, en difficulté ces dernières semaines face à l'avancée de l'armée locale, compte néanmoins sur son stock d'armes pour gagner la guerre. Il faut dire qu'une grande partie d'entre elles sont héritées de l'URSS. La puissance militaire de la superpuissance reste gigantesque plus de 30 ans après sa disparition. Près de 2,5 millions de personnes sont encore capables de produire des armes simples, comme des abus ou des roquettes, pour alimenter les plus de 2.000 pièces d'artillerie du front et les milliers d'autres en stock.
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Autre reliquat de l'URSS encore disponible : des chars utilisables à ressortir des hangars en cas de besoin. Environ 7.000 d'entre eux seraient disponibles. Anciens et lents, ces derniers sont néanmoins suffisants pour tenir une position. Venu tout droit des années 70, le K22, un missile anti-navire très imprécis mais très destructeur, peut se montrer particulièrement utile dans le conflit ukrainien.
Des stocks stratégiques
Entre 2.000 à 3.000 exemplaires de ces missiles sont produits par l'Union soviétique, et n'ont que peu servi avant la chute de la puissance communiste. A leur bord : sept tonnes d'explosifs.
En clair, si la part récente d'armement s'amenuise, la Russie n'ayant qu'environ 700 missiles modernes à lancer avant d'avoir épuisé ses stocks, le pays peut compter sur ses stocks soviétiques. Mais le Kremlin garde le secret sur la quantité d'armes issues du régime communiste. Une inconnue énorme qui pèse sur l'avenir des fronts.