La guerre se poursuit en Ukraine. La Russie a attaqué le port stratégique de Marioupol, dans l'est de l'Ukraine, avant d'annoncer un cessez-le-feu pour permettre l'évacuation des civils. Le ministère russe a précisé que l'emplacement des couloirs humanitaires et des points de sortie avaient été déterminés en accord avec les autorités ukrainiennes. Les Russes pilonnent aussi les banlieues qui encerclent Kiev. Et ce matin, les habitants de la capitale ukrainienne sont cernés. L'Ukraine se réveille et se couche au rythme des sirènes, des bombes et des gravats.
De la recherche de cibles
Ce harcèlement ne doit rien au hasard, alors que le déblaiement commence sur les lieux du dernier bombardement. Les militaires comme Constantine gardent leur attention tournée vers le ciel, à l'affût des grondements de réacteurs en altitude. "C'est de la recherche de cibles", explique-t-il sur Europe 1.
Une manière de terrifier la population
"L'avion corrige les positions des cibles et il fait donc des cercles et des cercles. C'est pour cela que nous avons les sirènes fréquentes. L'avion fait son cercle et revient en cinq minutes", poursuit-il. Une pression militaire, mais aussi psychologique. "Ils font ça pour terrifier les gens et les éloigner de nos troupes pour qu'ils restent en arrière", explique le militaire.
Face à cette situation dramatique, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira une nouvelle fois en urgence lundi à 15 heures (20 heures GMT) à la demande des États-Unis et de l'Albanie.