Le réalisateur italien Giuseppe Tornatore, auteur de Cinema Paradiso en 1988, Oscar du meilleur film étranger en 1990, a formellement démenti samedi voir importuné une actrice il y a vingt ans dans son bureau.
Des caresses forcées. "Je suis allée dans le bureau de Giuseppe Tornatore. Mon agent avait organisé la rencontre. Il ne s'agissait pas d'une audition, mais d'une première rencontre en prévision d'un film en production", a expliqué l'ancienne starlette de télévision Miriana Trevisan, âgée aujourd'hui de 44 ans, au magazine Vanity Fair. Lorsqu'elle s'est levée, "il m'a accompagnée à la porte, puis m'a poussée contre le mur, commençant à m'embrasser le cou et les oreilles, ses mains caressaient mes seins sans ménagements", a-t-elle raconté. "J'ai réussi à m'échapper", a poursuivi Miriana Trevisan, estimant que le réalisateur "ne se souvenait même pas probablement" de ce qui s'était passé.
"Je n'ai pas posé un doigt sur elle". Giuseppe Tornatore, 61 ans, a déclaré au quotidien La Repubblica qu'il ne se rappelait pas cette scène : "Je n'ai pas posé un doigt sur elle", a affirmé le réalisateur sicilien. "Je me souviens d'une rencontre cordiale et je rejette les allégations faites", a-t-il poursuivi en indiquant qu'il envisageait de porter plainte. Cette affaire s'inscrit dans la liste toujours plus longue des personnalités qui, de Hollywood à Londres ou ailleurs, sont accusées de harcèlement sexuel, ou pire.