Publicité
Publicité

Humanitaire : face aux coupes budgétaires, l'ONU promet d'être plus «légère, rapide et moins bureaucratique»

Europe 1 avec l'AFP . 1 min
Humanitaire : face aux coupes budgétaires, l'ONU promet d'être plus "légère, rapide et moins bureaucratique"
Humanitaire : face aux coupes budgétaires, l'ONU promet d'être plus "légère, rapide et moins bureaucratique" © © Benjamin Polge / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Après la décision de Donald Trump de supprimer les aides américaines pour de très nombreuses associations et organisations humanitaire, l'ONU a promis ce jeudi 20 février des opérations "plus légères, rapides et moins bureaucratiques". Elle veut aussi "faire valoir la solidarité internationale."

Face à l'effet "dévastateur" des coupes budgétaires auxquelles sont confrontées les agences humanitaires de l'ONU, elles promettent d'être "plus légères, rapides et moins bureaucratiques", a assuré jeudi le chef des affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Toutes les agences humanitaires de l'ONU touchées

"Le système international d'après-guerre est confronté à la plus grande épreuve depuis sa création. La communauté humanitaire est confrontée à une crise massive de financement, de morale et de légitimité", reconnaît Tom Fletcher, dans un communiqué, ajoutant que "nous devons faire valoir à nouveau l'argument de la solidarité internationale".

Le communiqué de Tom Fletcher, qui dirige l'agence de coordination humanitaire de l'ONU (OCHA), vient après une réunion d'urgence mercredi à Genève de tous les principaux dirigeants des grandes agences humanitaires de l'ONU, santé (OMS), réfugiés (HCR), droits humains (Haut-Commissaire aux droits de l'homme), enfance (Unicef), mais aussi agriculture (FAO), alimentation (Programme alimentaire mondial) ou encore développement (PNUD).

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Toutes sont frappées de plein fouet, même si c'est à des degrés divers, par la décision abrupte du président américain Donald Trump de geler la quasi totalité de l'aide financière à l'étranger.

Les Etats-Unis sont le principal donateur pour les agences onusiennes, qui souffraient déjà du manque de générosité des pays membres et autres donateurs, les forçant à faire plus avec moins face aux graves crises qui secouent la planète de Gaza au Soudan en passant par l'Ukraine, la RD Congo ou Haïti et la Birmanie.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Pour réagir, le diplomate britannique propose d'agir simultanément sur quatre fronts : rappeler que les agences onusiennes sont là "pour sauver des vies", ensuite devenir plus efficace en trouvant de nouvelles sources de financement et en "travaillant différemment".

Il faudra aussi déléguer plus "pour être plus près des gens que nous servons" et enfin "défendre nos actions de manière plus robuste".