Certains manifestants ont passé toute la nuit sur l’esplanade du musée des Arts de Tel-Aviv, en Israël. Des milliers d'Israéliens se sont rassemblés samedi car ils s'inquiètent pour la vie des otages, en pleine riposte militaire de l'armée contre le Hamas dans la bande de Gaza. Ils demandent des garanties au gouvernement pour protéger les personnes retenues par les membres de l'organisation terroriste.
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Faire la guerre ou négocier, un choix qui divise
Parmi eux, Noam a plusieurs de ses amis qui ont été kidnappés par le Hamas, le 7 octobre dernier. "Quand des milliers de soldats arrivent là où se trouvent les otages, ça met leur vie plus en danger qu’elle ne l’était avant", juge-t-il auprès d'Europe 1.
En définitive, le choix entre faire la guerre et négocier avec les terroristes divise, jusque dans les familles israéliennes. C'est le cas pour cette Israélienne qui s'exprime en français au micro d'Europe 1. "Des gens de mon entourage très proche disent qu'il faut entrer (dans Gaza), qu'il faut tout faire. On ne peut pas faire un échange d'otages parce que ça va créer des attentats dans le futur. Je ne peux pas entendre ça personnellement", admet-elle. "Il y a des enfants autour. On ne peut pas donner un prix à la vie d'un enfant", poursuit-elle.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fini par les recevoir tard samedi soir, mais sans leur donner beaucoup d’espoir sur l’issue de cette offensive qui pourrait se terminer dans un bain de sang.