Au moins 49 personnes ont péri en 24 heures dans l'État de Bihar, dans le nord de l'Inde, où sévit depuis plus de deux semaines une chaleur extrême, ont annoncé dimanche les autorités. Les victimes sont originaires de la région de Magadh, qui souffre de sécheresse et où les températures tournent depuis plusieurs jours autour de 45 degrés Celsius.
Selon Vijay Kumar, responsable de la santé publique, 49 personnes sont mortes dans trois districts. "Il y a eu un développement soudain samedi après-midi. Des personnes victimes de coups de chaleur ont été transportées dans différents hôpitaux. La plupart sont mortes samedi soir, certaines dimanche matin, durant les soins", a-t-il dit. Une quarantaine de personnes supplémentaires sont hospitalisées. La plupart des victimes avaient plus de 50 ans. Elles ont été hospitalisées dans un état semi-conscient, présentant des fortes fièvres, de la diarrhée et des vomissements.
Une précédente vague de chaleur en 2015 avait fait plus de 3.500 morts en Inde et au Pakistan
Le ministre en chef du Bihar, Nitish Kumar, a annoncé 400.000 roupies, soit 5.000 euros, de dédommagements par famille de chaque victime. Une grande partie du nord de l'Inde est soumise depuis plus de deux semaines à une chaleur étouffante. Les températures dépassent les 50 degrés dans le Rajasthan. En 2017, des chercheurs avaient prévenu que l'Asie du Sud, où vit un cinquième de la population mondiale, pourrait connaître une élévation des températures à des niveaux insupportables d'ici la fin du siècle si rien n'est fait contre le changement climatique. En 2015, une vague de chaleur avait fait plus de 3.500 morts en Inde et au Pakistan.