La coalition internationale contre le groupe État islamique a éliminé au moins 50.000 combattants de l'EI en Irak et Syrie depuis le début de ses frappes en août 2014, a estimé jeudi un responsable américain de la Défense. "Je ne fais pas dans le comptage morbide, mais ce chiffre veut dire quelque chose, il a un impact sur l'ennemi", a-t-il déclaré.
Le Pentagone habituellement discret. Le Pentagone s'est montré jusqu'à maintenant discret sur les estimations de pertes infligées au groupe État islamique (EI). Une prudence qui remonte notamment à la guerre du Vietnam, pendant laquelle les responsables américains ont annoncé régulièrement des pertes énormes chez leur ennemi - avant de perdre la guerre.
La coalition a mené près de 16.600 frappes sur l'Irak et la Syrie depuis août 2014. Elle a reconnu sa responsabilité dans la mort d'au moins 173 civils dans les deux pays, mais elle est accusée de sous-estimer ce bilan. L'ONG Airwars, basée à Londres, estime ainsi que les bombes de la coalition ont tué en réalité plus de 1.900 civils.