Cinq enfants et deux femmes pris en charge dans un hôpital proche de Mossoul, dans le nord de l'Irak, présentent des symptômes d'une exposition à un produit chimique toxique, rapporte vendredi le Comité international de la Croix-Rouge.
Offensive contre Mossoul-Ouest. Le CICR dit condamner "avec la plus grande fermeté l'utilisation d'armes chimiques dans le cadre des combats qui se déroulent autour de Mossoul", dont la partie occidentale est toujours aux mains des djihadistes de l'organisation Etat islamique. Après avoir conquis la partie orientale de la ville, les forces gouvernementales irakiennes et leurs alliés sous commandement américain ont lancé le 19 février l'offensive contre Mossoul-Ouest.
Utilisation interdite par le droit international humanitaire. Le CICR dit ignorer quel camp fait usage d'armes chimiques et rappelle que leur utilisation est strictement interdite par le droit international humanitaire. Les patients admis ces deux derniers jours à l'hôpital Rozhawa d'Erbil, précise-t-il dans un communiqué, présentaient notamment des ampoules et des irritations au niveau des yeux et de la peau et souffraient de vomissements et d'accès de toux.
Les équipes du CICR présentes dans les hôpitaux de la région de Mossoul ont dispensé au personnel local des formations sur la décontamination et la prise en charge des cas d'exposition à des produits chimiques. Des kits médicaux ont été distribués.