Irak : plusieurs tunnels et caches de l'EI détruits par l'aviation française

Les frappes ont été menées par une patrouille de Rafale. (Photo d'illustration) © GEORGES GOBET / AFP
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avec AFP , modifié à

L'objectif était de "détruire plusieurs tunnels utilisés par Daech comme base arrière pour ses actions, et de dégrader ses capacités logistiques et militaires dans cette région", a précisé l'état-major.

L'aviation française a bombardé jeudi "plusieurs caches et tunnels" du groupe État islamique (EI) dans le nord-est irakien, a annoncé vendredi sur Twitter la ministre des Armées, Florence Parly, en rappelant la "détermination" de Paris à poursuivre la lutte antidjihadiste au Levant.

"Hier (jeudi), l'aviation française a bombardé plusieurs caches et tunnels de Daech (acronyme arabe du groupe État islamique, ndlr), à qui nous ne laissons aucun répit", a-t-elle tweeté. "Le Levant a été le théâtre de nombreux revirements récents. La position de la France, elle, est constante, et sa détermination à lutter contre le terrorisme intacte", ajoute la ministre, en allusion au récent retrait partiel des troupes américaines du nord-est syrien, décidé par Donald Trump, au grand dam de ses alliés.

Selon les détails fournis par l'état-major français, "une patrouille de Rafale (…) a délivré une frappe contre plusieurs caches de Daech dans le nord-est irakien" dans le cadre de l'opération "Chammal", volet français de l'opération "Inherent Resolve" (Résolution inhérente) menée par une coalition internationale sous la houlette des États-Unis.

Cette frappe, "préparée avec nos alliés dans le cadre de l'Opération Inherent Resolve (Résolution inhérente)", "a été précédée d'une observation par l'avion (français) de patrouille maritime Atlantique 2 et a été appuyée par un drone Reaper de la coalition", précise l'état-major. L'objectif était de "détruire plusieurs tunnels utilisés par Daech comme base arrière pour ses actions, et de dégrader ses capacités logistiques et militaires dans cette région", ajoute-t-on de même source.

Abou Bakr al-Baghdadi tué lors d'une opération américaine

Le groupe État islamique a confirmé jeudi la mort de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, cinq jours après l'annonce de son décès par Donald Trump dans une opération américaine en Syrie, et nommé son successeur en menaçant les États-Unis de représailles.

Une réunion de ministres de la coalition internationale antidjihadiste aura lieu le 14 novembre à Washington, afin de discuter "des prochaines mesures à prendre afin d'augmenter la présence de la coalition dans le nord-est de la Syrie", a confié en début de semaine un responsable américain, sous couvert d'anonymat, à des journalistes.