Nicolas Roche, l'ambassadeur de France en Iran, a été convoqué mercredi au ministère iranien des Affaires Étrangères, après l'adoption par le parlement français d'une résolution qui condamne les restrictions de libertés à l'égard des femmes en Iran. Le texte réclame également la libération de sept détenus tricolores.
L'ambassadeur de France à Téhéran, Nicolas Roche, a été convoqué mercredi au ministère iranien des Affaires Étrangères, après l'adoption par le parlement français d'une résolution condamnant la restriction des libertés et des droits des femmes en Iran , a rapporté l'agence Irna. Lors de cette réunion, l'Iran a élevé une "vive protestation contre les accusations sans fondement" des autorités françaises et a condamné "les interventions inacceptables de ce pays", a également indiqué l'agence officielle.
"Répression brutale et généralisée"
L'Assemblée nationale française a adopté à l'unanimité lundi une résolution en "soutien au peuple iranien". Le texte "condamne avec la plus grande fermeté la répression brutale et généralisée" à l'égard "des manifestants non violents", "dénonce l'usage de la torture" et "affirme son soutien au peuple iranien dans son aspiration à la démocratie et au respect de ses droits et libertés fondamentales".
En outre, il "demande la libération immédiate" des sept ressortissants français "détenus arbitrairement " dans ce pays. Durant la séance, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a fustigé le "recours massif du régime iranien à la détention arbitraire, à la censure, à la violence". "Face aux aspirations légitimes des femmes et des hommes iraniens, c'est la répression qui s'abat", a-t-elle dit.