Les candidats réformateurs étaient largement en tête à Téhéran aux élections législatives iraniennes, selon des résultats partiels publiés samedi soir portant sur 44% des bulletins dépouillés.
Aref en tête à Téhéran. Un total de 1,3 million des 2,9 millions d'électeurs ayant voté vendredi à Téhéran l'ont fait en faveur de la coalition des réformateurs et des modérés qui est en passe de remporter 29 des 30 sièges de la capitale. La liste des réformateurs et des modérés à Téhéran est menée par Mohammad Reza Aref, ancien candidat réformateur à la présidentielle de 2013, qui s'était retiré en faveur du candidat modéré Hassan Rohani, lui permettant d'être élu dès le premier tour. Mohammad Reza Aref arrive en tête des candidats à Téhéran, suivi du conservateur modéré Ali Motahari, allié des réformateurs.
Pas de réelle tendance dans le reste du pays. Ce résultat net dans la capitale iranienne contraste avec le reste des résultats partiels publiés dans les autres régions d'Iran qui ne permettaient pas samedi soir de dégager de tendances claires entre les réformateurs, alliés aux modérés, et les conservateurs. Le président Rohani espère pouvoir obtenir une majorité au Parlement, actuellement dominé par les conservateurs, pour pouvoir poursuivre sa politique d'ouverture. Il mise sur l'avancée majeure qu'a été l'accord nucléaire conclu en juillet 2015 avec les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien et qui a permis à l'Iran de sortir de l'isolement.