Alors que l'armée israélienne continue ses préparatifs d'intervention terrestre sur Rafah, les citoyens israéliens entament ce lundi "le Jour du souvenir". Une journée consacrée à la commémoration des soldats tués, aux combats et aux victimes du terrorisme qui se déroule cette année dans un contexte très particulier.
Tsahal poursuit ses préparatifs d'intervention terrestre sur Rafah. Une décision qui provoquerait le "chaos et l'anarchie", estime le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken qui a redit l'opposition des États-Unis à une telle opération. L'État hébreu a dans le même temps entamé, dimanche, les commémorations du "Jour du souvenir", un hommage aux soldats tués aux combats et aux victimes du terroriste. Deux journées qui prennent un relief particulier dans un pays aujourd'hui tourné vers la guerre.
Les Israéliens se sont tous mobilisés au son d'une sirène pendant une minute. Elle a retenti, ce dimanche soir, dans tout le pays et ce sera d'ailleurs encore le cas aujourd'hui. En fin de matinée, toute la journée, des cérémonies de commémoration sont organisées dans les écoles par les mairies et dans les cimetières militaires. Lors du "jour du souvenir", les Israéliens ont pour habitude de se rendre sur la tombe de leurs proches disparus.
Une société israélienne divisée
Ces commémorations révèlent aussi parfois les tensions, voire les fractures de la société israélienne. Cette année, des familles endeuillées ont par exemple demandé que les figures d'extrême droite du gouvernement évitent de participer aux cérémonies. Enfin, ce lundi soir, à la tombée de la nuit, après une journée de deuil, les Israéliens marqueront l'anniversaire de l'indépendance avec cette année, bien sûr, des célébrations extrêmement réduites.