La contestation du pass sanitaire a dégénéré samedi dernier en Italie, à Rome. Alors qu'il devient obligatoire à partir de vendredi pour tous les employés du privé comme du public, une manifestation qui réclamait sa suppression a été infiltrée par des groupuscules néo-fascistes et a terminé en affrontements dans la capitale italienne. Des affrontements "violents" comme le stipule le Fatto Quotidiano. Au total, quatre leaders du petit parti Forza Nuova ont été arrêtés. Ce sont eux qui financent la propagande anti-vaccin en Italie, révèle l'Inchiesta.
La menace d'actions encore plus violentes
Cette résurgence du fascisme fait trembler les politiques immédiatement, signale le Messagero. Les démocrates ont présenté une motion au Parlement : ils exigent la dissolution de tous les mouvements politiques d'inspiration fasciste. "Ce serait une première dans l'histoire de l'Italie", souligne le Tempo.
Mais en attendant que le gouvernement prenne une décision, la Stampa met en garde : "Une vague noire risque de déferler sur Rome". Effectivement, alors que le sommet du G20 a lieu dans la capitale italienne à la fin du mois, les néo-fascistes menacent de mener des actions encore plus violentes. Il Giornale prévient : "Ce qui s'est passé le week-end dernier n'était qu'un avant-goût".