"Défraîchi", "déplumé", "brosse à toilettes"... Le sapin de Noël de Rome en Italie, flétri bien avant le 25 décembre, est devenu la risée des internautes, à tel point que la mairie a décidé d'ouvrir une enquête pour déterminer les causes de cette agonie prématurée.
#Spelacchio, l'arbre de Noël "déplumé" de la place de Venise à #Rome officiellement déclaré "mort" par la mairie. Il aura coûté près de 50000 euros. pic.twitter.com/l3rs0CEGTO
— Olivier Cougard (@liveoliv) 19 décembre 2017
Une ramure déjà avachie. Prévu pour trôner pendant au moins un mois sur la Piazza Venezia, dans le centre de la capitale italienne, le sapin a rapidement montré des signes de faiblesses et sa ramure avachie est devenue la cible des persifleurs sur les réseaux sociaux.
La gestion de la ville pointée du doigt. "Le sapin de Rome est donc sec, mort à peine arrivé. C'est la métaphore de ce qui fut une capitale", écrit l'un d'eux sur Twitter tandis qu'un autre demande : "à quelle heure ouvre la chapelle ardente ?". Nombreux sont ceux qui comparent "l'agonie du sapin" à la gestion calamiteuse du Mouvement 5 Etoiles (populiste), dont la représentante Virginia Raggi a été élue maire en juin 2016. "Comme si le foutoir qu'ils ont mis depuis un an et demi ne suffisait pas, il faut supporter cette misère", écrit un Romain. "Le sapin aura tenu plus ou moins aussi longtemps qu'un adjoint à la mairie", raille un autre en faisant allusion à la valse des adjoints qui a marqué le début de mandat de Virginia Raggi. "En Russie, ils ont même baptisé notre sapin mourant 'brosse à toilettes'", ironise mardi le quotidien de la capitale Il Messaggero.
"Partiellement recouvert" pendant son transfert". Un flot de critiques qui a poussé Virginia Raggi à ordonner un "rapport technique urgent" à ses services. Selon les premiers éléments de l'enquête, il semblerait que le sapin "n'ait été que partiellement recouvert pendant son transport" depuis une forêt des Dolomites, dans le nord du pays, selon Il Messaggero. Une explication qui, "si elle ne privera pas la capitale d'une honte internationale, permettra peut-être de faire baisser la facture", conclut le journal qui précise que l'opération a coûté 48.000 euros à la ville.