Face aux heurts dans de nombreuses localités de Cisjordanie et dans certains quartiers de Jérusalem-Est, le Premier ministre israélien renforce encore la répression. Benjamin Netanyahu a ainsi promis de renforcer encore la répression pour prévenir un embrasement en Cisjordanie, en proie aux violences, et à Jérusalem, où la Vieille ville restait interdite aux Palestiniens lundi.
Jets de pierre. Depuis samedi, jeunes Palestiniens et soldats et policiers israéliens s'affrontent dans de nombreuses localités de Cisjordanie et certains quartiers de Jérusalem-Est, dans des scènes qui rappellent les intifadas de 1987 et 2000. Les premiers jettent pierres et cocktails Molotov, les seconds répondent désormais de plus en plus systématiquement par des tirs à balles réelles en Cisjordanie occupée.
Des morts. Côté israélien, quatre personnes ont été tuées depuis jeudi, deux criblées de balles en Cisjordanie, et deux autres dans une attaque au couteau dans la Vieille ville de Jérusalem. Un Palestinien est mort dimanche soir après avoir été touché à Tulkarem, dans le nord-ouest de la Cisjordanie. Les funérailles de Houzeifa Othmane Souleimane, 18 ans, prévues à la mi-journée dans son village, risquent de donner lieu à un nouvel accès de fièvre. Les affrontements ont fait aussi 150 blessés par balles réelles ou projectiles en caoutchouc en moins de 48 heures, selon des sources médicales palestiniennes.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé lundi "l'escalade" israélienne après l'annonce par le Premier ministre Benjamin Netanyahu d'un nouveau durcissement de la répression contre les activistes palestiniens dans un contexte de violences en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.