Le vice-président américain Mike Pence ou d'autres représentants de Washington pourraient rencontrer des officiels nord-coréens lors des JO d'hiver, a déclaré lundi le secrétaire d'État Rex Tillerson.
Washington prêt à dialoguer avec Kim Jong-Un. Washington a fait savoir récemment que les États-Unis ne prendraient pas l'initiative d'entrer en contact avec les Nord-Coréens présents aux prochains Jeux olympiques d'hiver en Corée du Sud, mais l'administration Trump s'est dit prête à dialoguer avec Kim Jong-Un pour le pousser à abandonner son programme nucléaire.
"On verra ce qui se passera". Interrogé au Pérou durant sa tournée en Amérique latine sur l'éventualité d'une rencontre entre Mike Pence et une délégation nord-coréenne, Rex Tillerson n'a pas écarté cette possibilité. "Concernant le déplacement du vice-président aux Jeux olympiques et s'il y aura ou non une opportunité de rencontre, quelle qu'elle soit, avec la Corée du Nord, je pense que nous allons voir ce qui va se passer", a-t-il déclaré aux journalistes. Interrogé pour savoir s'il ne disait pas "non", Rex Tillerson a répondu : "On verra, on verra ce qui se passera".
22 athlètes nord-coréens présents. Mike Pence se rend en Alaska, à Tokyo puis à Séoul avant d'assister vendredi à la cérémonie d'ouverture des JO à Pyeongchang. Les deux Corées sont toujours techniquement en guerre car le conflit s'est achevé en 1953 sur un armistice et non sur un traité de paix. Vingt-deux athlètes nord-coréens doivent participer aux JO, dont 12 hockeyeuses sur glace arrivées la semaine dernière pour participer à une équipe unifiée.
Trois séries de sanctions économiques. En 2017, à l'initiative de Washington, le Conseil de sécurité a imposé trois séries de sanctions économiques à la Corée du Nord qui touchent notamment ses exportations de charbon, de fer, sa pêche et son textile et limitent ses approvisionnements en pétrole. Ces mesures ont été décidées après des tirs de missiles et un essai nucléaire menés par Pyongyang, jugés menaçants pour la stabilité internationale.