Des Jeux Olympiques une nouvelle fois perturbés par la pandémie. Dans 40 jours, les JO d'hiver s'ouvriront à Pékin. Cet évènement, très important pour la capitale chinoise, s'annonce particulièrement compliqué à organiser à cause de la reprise épidémique en Chine, où le nombre de cas ne cesse d'augmenter depuis quatre mois.
Personne ne pourra sortir
Tous les participants aux Jeux de Pékin évolueront dans une boucle fermée. Une bulle sanitaire plus étanche encore qu'aux Jeux de Tokyo, puisqu'ils seront totalement isolés du reste du pays. Si, au Japon, les journalistes pouvaient quitter la bulle après deux semaines et se mêler à la population locale, à Pékin, personne ne pourra sortir.
L'hébergement, les repas et les déplacements entre les trois zones de compétition, parfois distantes de 200 kilomètres, se feront à l'intérieur de cette boucle. Autre différence avec Tokyo : tous les participants devront être vaccinés et dépistés quotidiennement.
Un nombre de spectateurs limité
Si les Jeux de Tokyo se sont déroulés dans des stades vides, les spectateurs seront autorisés à Pékin, mais leur nombre sera limité et aucun ne pourra venir de l'étranger. Les organisateurs veilleront cependant à ce que le public ne se mêle pas aux sportifs et aux délégations. Et ceux résidant en Chine devront même effectuer une quarantaine lors de leur sortie de la bulle pour rentrer chez eux.
Outre la pandémie, qui complique l'organisation de ces JO, l'appel au boycott de plusieurs pays embarrasse Pékin. Les Etats-Unis, l'Australie, le Royaume-Uni et le Canada ont annoncé leur décision de boycotter l'événement en raison du "génocide et des crimes contre l'humanité en cours au Xinjiang contre les musulmans ouïghours". De son côté, la France devrait envoyer sa ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu.
La Chine a averti que les quatre pays occidentaux boycottant les JO en paieraient "le prix".