L'ambassade de Russie au Brésil a démenti l'information selon laquelle son vice-consul de Rio de Janeiro avait abattu jeudi un agresseur sur une grande avenue proche du parc olympique, à la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
Aucun nom russe dans cette affaire, selon l'ambassade. Selon un communiqué de l'ambassade de Russie à Brasilia, "aucun représentant du consulat général de Rio de Janeiro n'a été impliqué dans une tentative d'attaque provoquant la mort du suspect". Toujours selon le communiqué, tous les employés diplomatiques sont des citoyens russes "avec des noms russes", "ce qui n'est pas le cas" dans cette affaire.
Lutte et coups de feu. Selon Extra, le vice-consul de Russie à Rio est un Brésilien de 60 ans qui pratique le ju-jitsu, un sport de combat asiatique. Son identité n'a pas été dévoilée par la police qui a précisé qu'une expertise avait été effectuée et une enquête ouverte. Un peu plus tôt, une source policière avait indiqué que "le vice-consul de Russie (avait) réagi à une attaque à main armée" sur une grande avenue du quartier de Barra da Tijuca, où se trouvent le parc et le village olympiques. "Le vice-consul est entré dans une lutte corporelle avec son assaillant, et durant la lutte, l'arme de l'agresseur a effectué plusieurs tirs" dont l'un s'est avéré mortel pour le voleur "qui a succombé à ses blessures", avait indiqué la police de Rio, confirmant des informations du site du quotidien populaire Extra. Selon la police, il avait été abordé par deux motards dont l'un a brisé sa vitre et l'a braqué avec une arme pour tenter de le faire arrêter.
85.000 membres des forces de l'ordre. Un énorme dispositif sécuritaire de 85.000 policiers et militaires a été mobilisé pour assurer la sécurité des 10.500 athlètes et des 500.000 visiteurs étrangers attendus à Rio pour les JO qui s'ouvrent officiellement vendredi au Maracana et dureront jusqu'au 21 août. Première ville d'Amérique du Sud à organiser des Jeux olympiques, Rio de Janeiro est confrontée à une insécurité chronique, alimentée par le narco-trafic et la misère d'une grande partie de ses habitants.