Faire en sorte que la communauté internationale poursuive son soutien à Kiev. Mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pris la parole devant l'ONU pour exhorter le Conseil de sécurité de forcer Moscou à une paix avec l'Ukraine. Un message également porté par Joe Biden, qui s'exprimait pour la dernière fois à la tribune de l'ONU avant l'élection présidentielle.
Ne pas détourner le regard. Mardi, dans son dernier discours devant le Conseil de sécurité des Nations Unis, Joe Biden a appelé les autres dirigeants de la planète à poursuivre leur soutien à Kiev . Parmi ces chefs d'État, cinq ont une place prééminente aux Nations-Unies, les membres permanents du Conseil de sécurité : les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine. Les trois premiers pays ont constitué le triangle sur lequel pouvaient s'appuyer Volodymyr Zelensky .
Emmanuel Macron prendra la parole ce mercredi
En ce qui concerne les États-Unis, ce soutien est en pointillé puisque dans une élection au coude-à-coude, Donald Trump vient de décrire le président ukrainien comme le "plus grand voyageur de commerce de l'histoire". La Grande-Bretagne a un Premier ministre qui a affirmé fermement son soutien à l'Ukraine, mais s'est saisi du dossier il y a moins de trois mois.
La France a en quelque sorte l'avantage de l'ancienneté. Emmanuel Macron , qui parlera ce mercredi devant l'Assemblée générale, doit évoquer "la paix de demain". Ce qui renvoie à une autre citation du discours de Joe Biden : "Il est temps de regarder devant nous".