Le président des États-Unis Joe Biden sera reçu par son homologue français Emmanuel Macron le 8 juin à Paris à l'occasion de sa "première visite d'État en France", a annoncé jeudi l'Élysée. Cette visite "sera précédée par les commémorations du 80e anniversaire du Débarquement" allié pendant la Seconde Guerre mondiale, le 6 juin en Normandie, auxquelles assisteront le président américain et son épouse Jill Biden.
"Les deux présidents évoqueront le soutien sans faille et dans la durée à apporter à l'Ukraine"
La Maison-Blanche a précisé dans un autre communiqué que Joe Biden serait en France du 5 au 9 juin. Il s'exprimera le 6 juin lors des cérémonies officielles sur les plages normandes de Utah et Omaha Beach, où "73.000 Américains courageux" débarquèrent pour "ouvrir la voie à la libération de la France et de l'Europe", a ajouté la présidence américaine, soulignant que le chef de l'État saluerait des "vétérans américains et leur famille". "Alors que 80 ans après la Libération de l'Europe la guerre est de retour sur le continent, les deux présidents évoqueront le soutien sans faille et dans la durée à apporter à l'Ukraine", a déclaré pour sa part l'Élysée.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est aussi attendu aux commémorations du D-Day. "Cette coordination étroite sur les crises internationales aura vocation à préparer les prochaines échéances internationales, notamment le sommet du G7 de Bari", mi-juin en Italie, "et le sommet de l'Otan", en juillet à Washington, a précisé la présidence française. Le 7 juin, Joe Biden "prononcera un discours à la Pointe du Hoc", toujours en Normandie, "sur l'importance de défendre la liberté et la démocratie", selon la Maison-Blanche.
S'il se rend comme attendu au G7, Joe Biden, 81 ans, devra faire deux fois l'aller-retour outre-Atlantique en quelques jours, alors qu'il est déjà en pleine campagne pour sa réélection face à son prédécesseur républicain Donald Trump en vue du scrutin de novembre. Pour Emmanuel Macron, cette visite d'État intervient à la veille d'élections européennes à hauts risques pour son camp, largement distancé dans les sondages par l'extrême droite du Rassemblement national, et même talonné par le candidat des socialistes Raphaël Glucksmann.