Julian Assange avait accepté en mars de rencontrer des magistrats suédois à l'ambassade équatorienne de Londres. Lundi, une étape de plus va être franchie. Des représentants suédois vont en effet rencontrer à Stockholm des officiels équatoriens afin de rechercher un accord. L'objectif ? Permettre à la justice suédoise d'interroger le fondateur de WikiLeaks, visé par une plainte pour viol et reclus depuis plus de trois ans dans l'ambassade d'Equateur à Londres.
"Coopération judiciaire". "C'est la première fois que nous allons nous rencontrer et nous allons discuter d'un accord général de coopération judiciaire entre les deux pays", a expliqué la responsable des négociations, Cecilia Riddselius.
Peur d'une extradition vers les États-Unis. Julian Assange est réfugié dans l'ambassade d'Équateur depuis juin 2012, échappant ainsi à un mandat d'arrêt européen que la Grande-Bretagne compte exécuter dès qu'il posera le pied dehors. Dans cette affaire qui remonterait à 2010, l'Australien nie les accusations de viols provenant de deux Suédoises.
Il affirme par ailleurs craindre que la Suède ne l'extrade par la suite vers les États-Unis pour son rôle dans la publication par le site Wikileaks de 250.000 télégrammes diplomatiques américains et de 500.000 rapports militaires classés secrets défense.