Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s'est dit "quasiment sûr" de parvenir à un accord sur les réformes demandées par la Grande-Bretagne pour rester dans l'UE, lors d'une conférence de presse consacrée aux défis européen de l'année 2016.
"Une solution permanente". "Je suis quasiment sûr que nous aurons un accord, pas un compromis, une solution, une solution permanente, en février", a déclaré Jean-Claude Juncker, après s'être dit "ni optimiste, ni pessimiste".
Répartition insuffisante des réfugiés. Lors de cette conférence, Jean-Claude Juncker a aussi critiqué les Etats qui n'"ont pas tenu leurs engagements" concernant la répartition des réfugiés dans l'Union européenne. "Ce n'est pas la Commission" qui a failli, mais "certains Etats membres n'ont pas tenu leurs engagements" pris dans le cadre du plan européen de "relocalisation", a déploré Jean-Claude Juncker lors d'une conférence de presse.
"Moins de Schengen, c'est moins d'emplois". Un démantèlement de l'espace Schengen aurait un effet néfaste sur l'emploi et pourrait même remettre en cause l'union monétaire, a déclaré le président de la Commission. Il "est l'une des plus grandes réussites du processus d'intégration européen. Sans Schengen, sans la liberté de mouvements des travailleurs, sans la liberté de voyager pour les citoyens européens, l'euro n'a plus de sens", a déclaré Jean-Claude Juncker. "Si quelqu'un veut tuer Schengen, il finira par tuer aussi le marché unique. Et cela se traduira par des problèmes de chômage en Europe. Moins de Schengen, c'est moins d'emplois, moins de croissance économique", a-t-il poursuivi.