Le Parlement chinois a adopté dimanche une loi instaurant pour la première fois, à partir de 2018, une taxe spécifique sur la pollution industrielle.
La pollution sonore aussi. Les usines verseront 1,2 yuan (0,16 euro) par unité de pollution atmosphérique, 1,4 yuan par unité de pollution de l'eau, 5 yuans par tonne de charbon gaspillé et 1.000 yuans par tonne de "déchet dangereux". La pollution sonore sera également taxée en fonction du nombre de décibels dépassant les limites fixées par les autorités.
Jusqu'à présent, la Chine ne disposait pas d'une taxe spécifiquement destinée à protéger l'environnement mais d'un éventail de charges diverses qui, de l'avis de nombreux experts, sont insuffisantes pour sanctionner les pollueurs.
Une population sensibilisée. La population chinoise est de plus en plus sensible aux problèmes de pollution après des années d'industrialisation galopante.