C’est le fief historique des djihadistes qui est enfin tombé. Les forces irakiennes ont affirmé avoir totalement libéré la ville de Fallouja. Une victoire symboliquement forte : Fallouja avait été la première ville du pays à tomber aux mains de l’organisation Etats islamique (EI) en 2014.
Un tiers de territoire en moins. C’est d’ailleurs à partir de cette base que l’organisation terroriste avait lancé son offensive de l’été 2014. Ce raid incroyable lui avait permis de s’emparer d’un territoire immense allant de la périphérie de Bagdad, en Irak, jusqu’à Raqqa, au nord de la Syrie.
Avec la libération de Fallouja, cette période d’expansion est bel et bien terminée. Après Tikkrit, Ramdadi ou encore Palmyre, le califat autoproclamé d’Abou Bakr al-Baghdadi, a désormais perdu plus d’un tiers son territoire. Depuis maintenant six mois, les djihadistes sont partout sur le recul, incapables de reprendre l’initiative sur le plan militaire.
Mais cette situation ne les empêche pas de commettre des attentats terroristes. En revanche, ils sont dans l’incapacité absolue de repasser à l’offensive et même de conserver les quelques villes qui leur restent.
Prochain objectif : Mossoul. Maintenant que Fallouja est tombée, les regards se portent désormais vers deux autres grandes villes toujours aux mains des djihadistes : Mossoul et Raqqa. Ces deux grands centres administratifs de l’organisation terroriste pourraient tomber dans les prochains mois. Car, appuyées par les Occidentaux, les forces locales sont parfaitement capables de mener et de gagner des combats compliqués, dans des fiefs retranchés bien défendus par les djihadistes.