Des rescapés sous les décombres
De nombreux rescapés se sont juchés sous les toits en entendant le bruit de la rivière, vendredi soir. D'autres dormaient et n'ont pas eu le temps de sortir de leurs maisons, inondées.
Crédit : HO / EJERCITO DE COLOMBIA / AFP
Un impressionnant dispositif de secours
Plus d'un millier de militaires et de policiers participent aux secours, dimanche selon le ministre de la Défense Luis Carlos Villegas, qui se trouvait sur place comme d'autres membres du gouvernement.
HO / EJERCITO DE COLOMBIA / AFP
D'importants dégâts
Dans la soirée de vendredi, il est tombé 130 millilitres de pluie, soit 30% de la moyenne mensuelle à Mocoa. Dimanche, les pluies allaient en décroissant progressivement.
LUIS ROBAYO / AFP
Beaucoup de sinistrés dans les rues
Près de deux jours après la catastrophe, beaucoup d'habitants aux habitations détruites se trouvaient toujours dans les rues de la ville, dimanche, sans endroit où aller.
LUIS ROBAYO / AFP
Une population déjà déplacée
La plupart des quartiers dévastés étaient habités par des déplacés du conflit armé qui déchire la Colombie depuis les années 1960.
Cesar CARRION / PRESIDENCIA COLOMBIA / AFP
Les commerces fermés
Après "des pillages de lieux vendant de l'eau", les commerces de la ville ont été fermés, dimanche.
LUIS ROBAYO / AFP
Du matériel expédié en urgence
Selon l'Unité nationale de gestion des risques de catastrophe (UNGRD), plus de sept tonnes de matériel médical et d'approvisionnement en eau et en électricité ont été expédiées à Mocoa.
HO / EJERCITO DE COLOMBIA / AFP
Rues envahies de boue et de rochers, militaires portant des enfants dans les décombres, habitants en larmes : la Colombie était en deuil, dimanche, après une gigantesque coulée de boue qui a fait au moins 200 morts à Mocoa, dans le sud du pays. Dans cette ville de 40.000 habitants, des quartiers entiers, ravagés par la boue, restent privés d'électricité et d'eau courante.
Cette catastrophe a été provoquée par des pluies torrentielles, affectant aussi le Pérou et l'Équateur, qui ont causé le débordement des rivières Mocoa, Mulato et Sangoyaco, en surplomb de Mocoa. Après avoir fait état de 234 morts, la Croix Rouge est revenue à un bilan de 200 morts, expliquant qu'il y avait eu une confusion lors de l'identification des victimes. Elle a compté également 203 blessés et un nombre indéterminé de disparus, précédemment évalué à 150.