Cette semaine, Hillary Clinton deviendra la première femme officiellement investie candidate du parti démocrate à la présidentielle américaine. Philadelphie accueille la convention du parti pendant 4 jours. Cette grand-messe traditionnelle, retransmise en direct à des millions de téléspectateurs, est l'occasion de lancer la campagne finale.
L'Amérique réelle. L’objectif d’Hillary Clinton : "construire des ponts, pas des murs", tandis qu’à Cleveland Donald Trump et les siens ont dépeint une Amérique en déclin, jouant sur la peur et les tensions raciale. À l’inverse, chez les démocrates, on veut montrer qu’on est le camp des solutions, pas des problèmes. "Il sera question de tout ce que nous avons en commun et pas de dire à quel point l’Amérique est divisée", explique une déléguée au micro d’Europe 1. Selon elle, ce n’est pas l’Amérique "réelle" qui était rassemblée à Cleveland : "Ici vous verrez plus d’Afro-Américains, d’asiatiques et de latinos, bref, Hillary c’est l’espoir et Trump, la haine".
La candidate du système ? Le milliardaire était l’unique star de la convention républicaine. À Philadelphie, la photo de famille sera complète et prestigieuse : Hillary Clinton, Barack Obama, Bill Clinton, Bernie Sanders mais aussi des vedettes du show-biz comme l’actrice Eva Longoria ou le rappeur Snoop Dog en clôture du show. Un atout ? Pas sûr, car Hillary Clinton devra également éviter apparaître comme la candidate du système, d’Hollywood et des élites, "la marionnette" dénoncée par Donald Trump la semaine dernière.