La France commande 42 avions de combat Rafale supplémentaires, annonce Lecornu

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avec AFP , modifié à

Sébastien Lecornu a annoncé que le ministère français des Armées a passé commande de 42 Rafale supplémentaires, pour un "investissement de plus de 5 milliards d'euros". Cette commande, prévue de longue date et inscrite dans le budget 2023, porte à 234 le nombre de ces appareils commandés par Paris depuis le lancement du programme.

Le ministère français des Armées a passé commande de 42 avions de combat Rafale  supplémentaires, représentant un "investissement de plus de 5 milliards d'euros", a annoncé vendredi le ministre des Armées Sébastien Lecornu  sur le réseau social X.

Cette commande, prévue de longue date et inscrite dans le budget 2023, porte à 234 le nombre de ces appareils produits par Dassault Aviation commandés par Paris depuis les débuts du programme. Les livraisons doivent s'étaler entre 2027 et 2032.

Une première commande "majeure" financée par la loi de programmation militaire

Dans le détail, le contrat porte sur la commande de 30 appareils pour la "tranche 5" d'équipement de l'armée française en Rafale, ainsi que 12 avions destinés à remplacer les Rafale de l'armée de l'Air cédés d'occasion en 2021 à la Croatie.

"Première commande majeure financée par la LPM (loi de programmation militaire, ndlr), elle illustre l'excellence industrielle française et contribue à plus de 7.000 emplois dans plus de 400 entreprises en France", s'est félicité Sébastien Lecornu sur X. Pour Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, le Rafale est un instrument de "souveraineté" pour la France.

"Elle assure la supériorité de notre aviation de combat"

"Cette souveraineté industrielle militaire constitue une exception en Europe. Elle assure la supériorité de notre aviation de combat. Elle est également un atout de rayonnement diplomatique et de puissance économique avec l'export", estime-t-il, cité dans un communiqué.

Le Rafale est un avion de combat dit multirôles, capable de mener des missions de défense aérienne, de reconnaissance ou de bombardement. Capable, dans sa version Marine, de décoller d'un porte-avions, il est également le vecteur de la dissuasion nucléaire française.