La Maison Blanche a laissé entendre lundi que le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis Donald Trump n'était pas forcément le mieux placé pour réclamer des analyses anti-dopage avant le prochain débat face à sa rivale démocrate Hillary Clinton.
Des reniflements bruyants. Le porte-parole de l'exécutif Josh Earnest a été interrogé au sujet de l'affirmation controversée du milliardaire, selon laquelle sa rivale était "remontée à bloc" grâce à des produits dopants lors de leur deuxième débat. "Vous me dites que le candidat qui a reniflé tout au long des deux premiers débats accuse l'autre candidat de se droguer ?", a répondu Josh Earnest d'un ton acéré, en allusion aux reniflements répétés et particulièrement audibles de Donald Trump lors des débats des 26 septembre et 9 octobre.
Il a cependant précisé qu'il faisait de l'humour et qu'il ne suggérait pas que Donald Trump était toxicomane. Plusieurs internautes avaient suggéré sur les réseaux sociaux, dès la fin du premier débat, que les reniflements de l'homme d'affaires prouvaient qu'il étaient probablement cocaïnomane.