La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, devenue en juin la deuxième cheffe de gouvernement à avoir un bébé en étant au pouvoir, a défrayé la chronique lundi en amenant son bébé aux Nations unies, pour le plus grand bonheur des photographes.
Jacinda Ardern, 38 ans, a amené sa fille de trois mois, Neve, avec elle à un sommet en l'honneur de Nelson Mandela qui réunissait lundi à l'ONU à New York les représentants de 130 pays, dans le cadre de l'Assemblée générale annuelle de l'institution.
New Zealand First Baby. La Première ministre a laissé le bébé, tétine à la bouche, entre les mains de son partenaire, Clarke Gayford, le temps de prononcer son discours (elle était 67e dans l'ordre des intervenants). Avant de reprendre le bébé dans les bras et de l'embrasser, sous l'oeil attendri des autres délégués néo-zélandais. Clarke Gayford a tweeté le badge de l'ONU porté par la fillette, qui l'identifie simplement comme "New Zealand First Baby".
Because everyone on twitter's been asking to see Neve's UN id, staff here whipped one up.
— Clarke Gayford (@NZClarke) 24 septembre 2018
I wish I could have captured the startled look on a Japanese delegation inside UN yesterday who walked into a meeting room in the middle of a nappy change.
Great yarn for her 21st. pic.twitter.com/838BI96VYX
Dans l'air du temps. Jacinda Ardern a fait de son bébé une part intégrante de son offensive de charme aux Etats-Unis, où sa maternité combinée à sa sensibilité de centre-gauche fait d'elle une personnalité dans l'air du temps du mouvement #MeToo. Interrogée à la télévision sur le programme phare "The Today Show" de la chaîne NBC, elle disait en riant que "cela avait semblé parfois aussi dur" de diriger un pays que de s'occuper d'un bébé de trois mois pendant un vol de 17 heures - le temps qu'il faut pour rallier New York depuis la Nouvelle-Zélande.