L'armée israélienne a affirmé dimanche avoir tué quatre membres d'un groupe lié à l'organisation djihadiste État islamique (EI) qui avaient attaqué ses hommes dans la partie occupée par Israël du Golan syrien, où les violences de la guerre civile débordent régulièrement.
Aucun soldat n'a été blessé. Les soldats israéliens ont essuyé des tirs d'armes automatiques et d'obus de mortier de ces hommes, des membres de la Brigade des martyrs de Yarmouk, a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'armée Peter Lerner. Aucun des soldats n'a été blessé. Ils ont répliqué par des tirs et l'aviation israélienne a ensuite visé et tué les quatre hommes, a ajouté le lieutenant-colonel Lerner.
Israël, officiellement toujours en état de guerre avec la Syrie, affirme s'employer à rester à l'écart du conflit qui fait rage chez son voisin. L'État hébreu y mène toutefois des opérations ponctuelles contre l'un de ses grands ennemis, le Hezbollah chiite libanais, engagé dans le conflit aux côtés du président syrien Bachar al-Assad.
Le Golan, nouveau théâtre d'affrontements ? La partie occupée par Israël du plateau du Golan est toutefois régulièrement atteinte par des projectiles venus de Syrie et généralement considérés comme des tirs perdus, auxquels Israël a répondu à plusieurs reprises récemment. Israël a annexé en 1981 la partie du Golan (1.200 km2) qu'il occupait depuis 1967 et la guerre des Six Jours. Cette annexion n'est pas reconnue par la communauté internationale, qui considère toujours le territoire comme syrien. Environ 510 km2 restent sous contrôle syrien.