La Maison blanche a estimé lundi qu'il était trop tôt pour discuter d'une politique de contrôle des armes à feu aux États-Unis, au lendemain de la tuerie commise par un homme de 64 ans à Las Vegas.
La Maison-Blanche a estimé lundi qu'il serait "prématuré" de lancer un débat sur l'encadrement des ventes d'armes à feu aux États-Unis, quelques heures après la fusillade de Las Vegas qui a fait au moins 58 morts.
"Nous ne connaissons pas tous les faits". "Aujourd'hui est une journée pour consoler les survivants et pleurer ceux que nous avons perdus", a déclaré Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de Donald Trump. "Il serait prématuré de parler de politique quand nous ne connaissons pas tous les faits", a-t-elle ajouté, mettant en garde contre la tentation de "créer des lois qui n'empêcheraient pas" ce genre de tragédies.
Le deuxième amendement défendu avec vigueur par Trump. Nancy Pelosi, chef de file de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, a appelé le président de l'assemblée, Paul Ryan, à constituer une commission sur les violences commises par armes à feu. "Le Congrès a le devoir moral de régler cette épidémie horrible et désolante", a déclaré Pelosi. Le droit de possession d'armes est garanti par le deuxième amendement de la Constitution américaine, une disposition défendue avec vigueur par Donald Trump lors de sa campagne électorale.
"À tous les opportunistes politiques qui tentent de profiter de la tragédie de Las Vegas pour avoir plus de régulation des armes à feu... on ne peut pas réguler le mal", a écrit le sénateur républicain du Kentucky, Matt Bevin, sur Twitter.