Un groupuscule kurde autrefois lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a revendiqué samedi l'attaque au mortier qui a visé mercredi le deuxième aéroport d'Istanbul, tuant une employée.
Un groupe classé comme terroriste. Dans un communiqué, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK) disent avoir mené cette attaque contre l'aéroport Sabiha Gokcen, situé sur la rive asiatique du Bosphore, dans laquelle cinq avions avaient par ailleurs été endommagés. TAK, qui avait revendiqué en 2012 une attaque contre un autocar de l'armée dans le sud-est du pays à majorité kurde, dit ne plus être lié au PKK mais les deux groupes sont classés sur la liste des organisations terroristes par la Turquie et les Etats-Unis.
Violente opération contre le PKK. Des explosions et des tirs continuaient de retentir vendredi à Cizre, une ville du sud-est de la Turquie. Cizre, dans la province de Sirnak, est au cœur de l'opération lancée voici une dizaine de jours par l'armée pour "nettoyer" la région des séparatistes kurdes, avec lesquels la trêve a volé en éclats en juillet dernier. Selon les médias officiels turcs, 168 activistes du PKK ont été tués depuis le lancement de la dernière opération en date par les forces de sécurité. Au moins 38 civils ont trouvé la mort dans les affrontements, déclare de son côté le parti pro-kurde HDP (Parti démocratique des peuples).