Selon des études scientifiques, les chats seraient impliqués dans la disparition de 28 espèces de mammifères ces 200 dernières années. En conséquence, le gouvernement australien a décidé de mettre en place un plan pour tuer, de manière "humaine et efficace", deux millions de chats sauvages ces cinq prochaines années, a révélé The Guardian. Une solution loin de faire l'unanimité
Déjà responsables de la disparition de plusieurs douzaines d'espèces. Le ministre de l'Environnement a annoncé cette mesure radicale pour préserver de nombreuses espèces en voie de disparition. En Australie, on dénombre 20 millions de chats sauvages pour 24 millions d'habitants. Une situation intenable pour les autorités australiennes. D’autant plus que cette prolifération de chats errants met aujourd'hui directement en péril la survie de 140 espèces d'oiseaux, de reptiles et de petits mammifères. Selon plusieurs études scientifiques, ces chats errants, devenus de véritables prédateurs au fil du temps, tueraient en effet quotidiennement près de 75 millions de petites bestioles pour se nourrir. Ils seraient déjà responsables de la disparition de plusieurs douzaines d'espèces depuis le 19ème siècle.
Une pétition contre ce plan. Une situation réellement alarmante pour le ministère de l'environnement de Canberra, qui a donc décidé de lancer une gigantesque campagne de régulation, étalée sur les cinq prochaines années. Une application pour smartphone a même été créée pour l'occasion afin de localiser les animaux. L'objectif : alerter les autorités sur les régions, où de nombreux chats errants auraient été repérés. Près de 6,6 millions de dollars ont déjà été engagés dans ce plan d'action.
"Il est très important d'insister aussi pour dire que nous ne haïssons pas les chats. Nous ne pouvons juste plus tolérer les dommages qu'ils font sur notre faune.", s’est justifié Georges Andrews, le Premier commissaire des espèces en voie de disparition, sur la radio locale ABC news.
Des explications qui n’ont pas convaincu les opposants au projet. Ils sont déjà plusieurs milliers à avoir signé une pétition demandant l'annulation de ce plan.